Art-Ancien_Galerie Artableaux


Ecole Française du 17 ème, 121 cm,


Le Miracle de Soriano, Saint Dominique


Epoque : Ecole Française du 17ème

Signé : anonyme

Technique : Huile sur toile- Rentoilé – Bon état

Format : avec cadre 121 x 101 cm – 110 x 96 cm -

Cadre : Bois doré neuf – Bon état


Sujet :

Saint Dominique, fondateur de l'Ordre des Dominicains. C'est une représentation classique :

un moine tonsuré, vêtu de l'habit noir et blanc (Dominicain) portant un lys (dévotion

mariale) et la Règle de l'Ordre.

La peinture du registre central représente l’apparition de la Vierge du Rosaire à un

dominicain de Soriano. En effet, on raconte qu’en 1530, la Vierge du Rosaire, accompagnée

de sainte Marie-Madeleine et de sainte Catherine, apparut à un dominicain de Soriano afin

de lui montrer comment il devait peindre l’image de saint Dominique.


Le dominicain de Soriano (reconnaissable à son habit et tenant une fleur de lys dans sa main

gauche et un livre à reliure rouge dans la droite) se trouve au premier plan à gauche de la

composition. Il regarde attentivement le linge peint à l’image de saint Dominique tenu par

sainte Catherine (reconnaissable à ses longs cheveux et la couronne qui la coiffe) et montré

par la Vierge vêtue de rouge et de bleu. À ses côtés, se trouve sainte Marie-Madeleine

portant le traditionnel pot à onguents qui la caractérise et dont les habits semblent être à la

mode contemporaine.


La dame qui tient le tableau est sans doute Marie (couronnée), le moine agenouillé est peut

être Alain de La Roche, dominicain, disciple et frère de Saint Dominique, « inventeur » de la

dévotion au Rosaire.

Il existe plusieurs représentations de ce tableau dont un très semblable au notre se trouve à

Rivesaltes – Église Saint-André, et à l’église Saint-Mathieu de Montpellier.

un autre peint par CASTIGLIONE, Giovanni Benedetto en 1655, 319 x 204 cm se trouve à

Santa Maria del Castello, Genoa.

Tandis qu’en Espagne on trouve celui du peintre Zurbaran à San-Pablo de Séville (1626).

Dominique de Guzmán (Domingo Núñez de Guzmán), né vers 1170 en Espagne dans un

milieu aisé et mort le 6 août 1221 à Bologne, est un religieux catholique, un prêtre,

fondateur de l'ordre des frères prêcheurs appelés couramment « dominicains ». Canonisé

par l'Église en 1234, il est célèbre sous le nom de saint Dominique.

La dévotion au Rosaire fut répandue par le bienheureux Alain de la Roche, disciple et frère

de Dominique de Guzman.


La naissance du dominicain à Sizun est encore controversée. Après avoir pris l'habit des

dominicains à Dinan dans le diocèse de Saint-Malo, il se rend à Paris, puis en Flandre,

séjournant à Douai et à Lille, puis aux Pays-Bas méridionaux et en Allemagne,

particulièrement en Saxe.

Très attaché à la dévotion mariale, il enseigne dans diverses écoles dominicaines flamandes

et fonde des confréries du Rosaire et développe la dévotion du chapelet. Il meurt à Zwolle

en Hollande en 1475. La Vierge Marie lui serait apparue en 1473. Il passe alors les dernières

années de sa vie à parcourir la France, la Flandre et la Saxe pour développer le culte du

Rosaire.

Le rosaire est le nom d'une prière catholique composée de quatre chapelets d'oraisons.

Consacré à Marie, mère de Jésus de Nazareth, il tire son nom du latin ecclésiastique

rosarium qui désigne la guirlande de roses dont les représentations de la Vierge sont

Couronnées.


Vendu avec Facture et Certificat

Tableau visible à notre galerie à L’Isle sur la Sorgue (France), le week-end.

Expédition gratuite pour la France, Belgique, Luxembourg.

Et sur devis pour l’étranger


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