Geisha, Bronze 61 cm, de Gaston Leroux 1854/1942
Française fin XIX° début XX°, Signé
Epoque : fin XIX° début XX ème , Beau bronze à la cire perdu et à patine
médaille, en bon état
Signé : G. Leroux, artiste référencé et côté, Côte Artprice jusqu’à 25 000 €
porte une plaque « Exposition des Beaux Arts »
Signature du Fondeur : Pinedo Bronzier Paris
Sujet : Geisha à l’éventail
Dimensions : haut : 61 cm, largeur : 23 cm, profondeur : 25 cm. – 16 Kg.
Biographie :
Gaston LEROUX 1854 / 1942
Gaston Leroux, dit aussi Gaston Veunevot-Leroux ou Veuvenot-Leroux,
pseudonymes de Gaston Veunevot, né le 14 septembre 1854 à Paris et mort
le 25 mai 1942 à Bordeaux, est un sculpteur et médailleur français.
Gaston Veunevot naît le 14 septembre 1854 dans le 2e arrondissement de
Paris. Il est déclaré de père inconnu et fils de Julia Veunevot, modiste, âgée
de 21 ans, originaire de Proussy (Calvados). Peu de temps après sa
naissance, sa mère rencontre un certain Hirschfeld, membre du corps
diplomatique français et part s'installer avec lui à Vienne en Autriche. Gaston
Veunevot est élevé par ses grand-parents maternels, parisiens d'adoption,
restaurateur rue des Bons-Enfants. Par reconnaissance envers sa grand-mère
maternelle, Louise, née Leroux, il adoptera son nom comme pseudonyme.
En 1866, il rejoint sa mère à Vienne pour poursuivre ses études. En 1874, il
fréquente l'Académie des beaux-arts de Vienne où il reçoit une formation de
sculpteur par le directeur de l'académie, Carl Kundmann, ceci jusqu'en 1877.
Il reçoit l'enseignement de Gustave Deloye, lors de son séjour à Vienne.
Libéré de ses obligations militaires, Gaston Leroux est admis en août 1881
dans la section sculpture de l'École des beaux-arts de Paris où il est l'élève de
François Jouffroy.
Il participe au Salon des Artistes Français membre de cette société depuis
1883. Il obtint des mentions en 1882, 1883. Médaille de troisième classe en
1885, également une bourse de voyage. Médaille de bronze en 1889 à
l’Exposition Universelle ; deuxième classe en 1900, médaille de bronze en
1900.
Il fut nommé Chevalier de la Légion d’Honneur en 1908 ;
Il enseigne à partir de 1893, en qualité de professeur de statuaire à l'École des
beaux-arts de Bordeaux. À la même date, il est le statuaire officiel de la Ville
de Bordeaux, et à ce titre réalise de nombreuses commandes dont
le Monument au marquis de Tourny (1900) sur la place du même nom, les
tombeaux des cardinaux à la cathédrale Saint-André, des monuments aux
morts, un nombre important de bustes, notamment ceux des maires de
Bordeaux.
ŒUVRES :
Bordeaux :
bourse maritime : décorations. Réplique du pavillon central de la place de la
Bourse édifié par Gabriel. Gaston Leroux reproduit un des frontons de Claude
Clair Francin et des mascarons de la place de la Bourse. Deux mascarons
originaux reproduisent les visages des deux premiers présidents du port
autonome : Georges Barres et Étienne Huyard.
gare Saint-Jean : Atlantes.
jardin public de Bordeaux :
Monument à Rosa Bonheur, 1910, statue en marbre.
Monument à Alexis Millardet ou La Vigne reconnaissante, 1914. Le buste en
bronze, envoyé à la fonte sous le régime de Vichy, dans le cadre de la
mobilisation des métaux non ferreux, a été remplacé en 1953 par une
reconstitution en pierre par Alexandre Callède d'après un moulage du bronze.
musée des Beaux-Arts :
Maternité, 1897 ;
Buste de Camille Cousteau, 1898, maire de Bordeaux de 1896 à 1900 ;
Buste du docteur Paul-Louis Lande, 1901, maire de Bordeaux de 1900 à 1904
;
Buste de Jean Bouche, 1910, maire de Bordeaux de 1908 à 1912 ;
Buste de Fernand Philippart, 1924, maire de Bordeaux de 1919 à 1925.
place Calixte Camelle : Monument à Calixte Camelle, 1927. Il se compose
d'un bloc de granit rectangulaire dessiné par l'architecte Jacques D'Welles, la
face principale est ornée d'un médaillon en bronze à l'effigie du député de la
Gironde.
Bressuire :
Premier Bain, 1887, square de la Gare, fondue sous le régime de Vichy, dans
le cadre de la mobilisation des métaux non ferreux.
Musée de Beaufort
Gaston Leroux expose régulièrement au Salon des artistes français à Paris.
Salon de 1882 : mention honorable.
Salon de 1883 : mention honorable.
Salon de 1885 : médaille de 3e classe.
Exposition universelle de 1889 : médaille de bronze.
Exposition universelle de 1900 : médaille de bronze.
Source Bénézit et Dictionnaire des Sculpteurs – Bronze du XIX° - Pierre
Kjelberg – Editions de l’amateur
Fondeur : signature Pinedo Bronzier Paris
Entreprise de bronze d’art et d’ameublement dont la direction est assurée
d’abord par le père vers 1850, puis par le fils, qui est aussi sculpteur en 1865
sous le nom « Émile Pinèdo fils ».
Cette maison installée à l’origine 25 rue de Bretagne, connaîtra plusieurs
adresses dans Paris (25 rue de Bretagne avant 1850 ; en 1855, L. Pinèdo est
installé au 110 de la rue Saint-Louis au Marais ; il succède à son père en 1865
; en 1905, La fonderie est installée 137 rue Vieille du Temple dans le quartier
du Marais, puis 18 du Boulevard du Prince Eugène et 49 Rue de Bondy.
Elle poursuivra son activité jusque dans les années 1930.
À partir de 1880 le nom de la maison devient Pinèdo (sans mention de
prénom) et on peut la trouver au 40 du boulevard du Temple.
Pinèdo participe à l’Exposition de Chicago en 1893 où il présenta des œuvres
qui retinrent l’attention du public en raison de la qualité de leurs patines
polychromes. La production de la fonderie qui connait un grand succès de
vente se concentre autour des objets d’ameublement ainsi que des statuettes
et bustes, parmi lesquels ceux, fort nombreux, de Napoléon Ier d’après le
sculpteur Meissonnier.
Parmi les sculpteurs clients de Pinèdo on trouve Leroux (Aïda), Iolin, Debut
(Le Porteur d’eau), Meissonnier et Van der Straeten.
Sources : HACHET (Jean-Charles), dictionnaire des sculpteurs animaliers et
fondeurs de l’antiquité à nos jours, (2005, 1088 p.), p. 868.
Vendu avec Facture et Certificat.
Bronze visible à notre galerie à L’Isle sur la Sorgue (France), le weekend.
Expédition gratuite pour la France, Belgique, Luxembourg.
Et sur devis pour l’étranger
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